Jeudi 7 décembre

Auditorium Cité de la Musique
Marseille 1er – 20h30 – entrée libre

 

« l’Ecart », ou autrement dit l’Entre comme lieu, manière et occasion de l’émergence de l’œuvre.

Concert autour de l’idée d’intermédialité, dialogue au sein d’une même œuvre de différentes expressions artistiques,
poésie numérique, musique mixte, performance, vidéomusique…

 

 

Programme :

Passage : Poésie numérique, durée 10 à 15mn, version concert – fragment
Textes, visuels et programmation : Philippe Bootz
Musique : Marcel Frémiot

  • Passage est une œuvre laboratoire qui travaille sur la mémoire et le dialogue texte/lecteur. De multiples voies sur l’animation, l’écriture programmée, l’interactivité y ont été développées ainsi que des expérimentations sur la sémiotique temporelle. Le projet, débuté en 1993, a connu plusieurs présentations en concert et versions publiées, toutes fragmentaires.

Les songes : Electroacoustique et texte, durée ≈ 10mn
Musique et texte de Samuel Bester

  • Pièce inspirée par The Dreams de Delia Derbyshire et Barry Bermange (1964) qui raconte sous une forme semi documentaire et en cinq mouvements certaines sensations vécues en rêve. Un seul narrateur témoigne ici de ses aventures nocturnes accompagné par une musique née de la retranscription, par un synthétiseur, de l’électroencéphalogramme d’un dormeur.
    En explorant l’ambiguïté par l’intermédiaire de la variation et la déformation, Samuel Bester essaye d’augmenter la dynamique entre la perception, l’interprétation et l’émotion. Utilisant un langage poétique souvent métaphorique, il veut amplifier la curiosité en créant des compositions où les arrangements produisent des images. Les significations apparentes se brouillent, le temps et la mémoire jouent toujours une fonction clé.

Préhistoderne : Performance. Didjéridoo, électronique, informatique, diffusion en octophonie
Composition et interprétation Nicolas Bauffe

  • Apparu il y a plus de 20000 ans, le didjeridoo,
    dont la perce naturelle par les termites rend unique chaque instrument,
    nommé ainsi par les colons hollandais d’après ce qu’ils en entendaient,
    rencontre ce soir le XXIème siècle.
    L’univers sonore déjà naturellement profond et enveloppant devient infini.

Among the echoes : Musique concrète, durée ≈ 6mn
Benjamin O’Brien

  • Among the echoes is a work for fixed-media that focuses on space and « eight-oh-eights

Hiver(s) : Création, Vidéomusique, durée : 3mn 34
Auteur : Image et Texte Claude Moreau
Musique, Jean-Pierre Moreau

  • Attentifs aux recherches menées au MIM sur les modalités du dialogue entre les médias,
    nous cherchions à créer quelques exemples de différents profilés dynamiques mettant en relation le visuel et le sonore.
    Nous amusant à créer quelques segments visuels et musicaux, nous avons « joué » avec,
    les assemblant d’une manière…d’une autre…
    Mais à peine édictées, nous avons lâché les quelques règles du jeu pour qu’en toute liberté Hiver(s) arrive.

…di storie : Création pour électronique multicanal, durée  : 15 min. commande du MIM
Laura Odasso , Eric Maestri

  • […] di storie  se fonde sur des enregistrements de récits de vie de couples formés par un.e partenaire français.e et un.e partenaire  non-européen.ne
    réalisés par Laura Odasso. Ce matériel est habituellement analysé sociologiquement.
    Dans cette pièce, par contre, nous l’avons pensé d’une manière sonore pour faire apparaître les résidus de la recherche.
    Les hauteurs, les soupirs, le timbre des voix, le caractère des personnages, les bruits, les inflexions des paroles dévoilent l’émotion du récit.
    Cette pièce constitue une avant-première d’un projet de plus longue réalisation,
    Résidus d’histoires, soutenu par le LabexMed  (Aix-Marseille  Université)  et la Fondation Camargo.

vrai(semblable)ment – Semblable vraiment : Diptyque – Durée : 16mn
vrai(semblable)ment : vidéomusique / Semblable vraiment : mixte pour flûte, diffusion en octophonie
Musique et Image : Jean-Pierre Moreau, sur des encres de Jacques Mandelbrojt
Interprète : Nicolas Bauffe, flûte

  • vrai(semblable)ment – semblable vraiment se présente comme un diptyque :
    d’abord proposition d’images projetées conjointes à une musique acousmatique dans un dispositif à l’italienne.
    Puis voici que tout bascule.
    Le dispositif devient circulaire ; le son entoure l’auditeur, l’image a physiquement disparu et peut être remémorée par le spectateur.